Stage à l'étranger : Bilan 1 mois plus tard !


Voilà un mois que je mène ma petite vie à l'étranger ! Il me reste encore deux semaines avant de pouvoir faire un bilan complet, mais je pense qu'après un mois je peux d'ores et déjà vous livrer le ressenti de mon expérience.


Tout d'abord, j'ai eu la chance de ne pas partir seule, ce qui est un point important et qui pèse surement dans mon ressenti. Partir dans un pays que je ne connaissais absolument pas toute seule aurait sans doute tout changer. 
J'ai beaucoup stressé la semaine avant le départ ; je suis très proche de ma famille, très émotive et bien que j'avais hâte de partir pour cette aventure, dès que je pensais aux aux-revoir qui approchaient, je fondais en larmes. J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup cogité avant le départ. J'avais l'impression que je n'allais jamais arriver à m'arrêter de pleurer, et que je serais triste tous les jours (on en fait toujours des caisses quand on est triste non?) mais à côté de ça, j'avais toujours furieusement envie de partir. Malgré ma tristesse et mon angoisse, je n'aurais pas accepté une seconde si on m'avait dit : ne pars pas si tu veux !

Le Jour-J, comme je m'y attendais, j'ai pleuré, pleuré, et pleuré à chaque aux-revoir. Une fois dans l'aéroport je me sentais libre du lourd poids que cela implique, mais je savais qu'une fois installé, je craquerais de nouveau. Je m'étais dis que le jour où je ne ressentirais pas l'envie de pleurer, c'est que tout irait bien. C'était mon premier voyage seule, et même si je n'étais pas vraiment seule, je n'étais pas avec une personne que je côtoyais depuis longtemps. J'imaginais le pire, sans savoir à quoi m'attendre.

Lorsque j'étais installé dans mon Airbnb, comme je m'y attendais, j'ai eu besoin de craquer. J'étais bien installée, mais je crois que le fait d'avoir fait le trajet aéroport-appart sans pouvoir découvrir la ville m'a fait me sentir dans un milieu totalement inconnu que je ne maitrisais pas. Il y avait surement aussi la fatigue du voyage. A ce moment là, je me suis dis que ça allait être très long pour moi.

Le lendemain matin, je me suis réveillée un peu sur les nerfs. Je me suis mis un coup de pied, et je me suis dis que merde, 6 semaines c'était carrément rien, et que je pouvais bien y arriver. Quand on y pense, 6 semaines c'est ridicule, mais comme je l'ai dit, je suis très très proche de ma famille, et je n'avais jamais vécu seule non plus ! 
J'ai donc décidé de partir tôt, et aller visiter la ville toute seule. Ce fût la meilleure idée que j'ai eu à ce moment là. Je me suis perdue dans les ruelles, je m'orientait grâce à mon téléphone, j'allais d'un point à un autre en regardant de tous les côtés. Grâce à cette balade, je me suis appropriée le décor, et je n'avais plus cette boule au ventre que je traînais depuis des jours. Je me sentais bien, et je savais que tout se passerait bien. 

Au bout d'un mois, j'ai parfois eu envie de craquer, mais je me suis vite rendue compte que c'était la fatigue qui jouait. J'ai appris à découvrir la ville, une ville magnifique que j'aime vraiment. Je me suis rendu compte de tout ce que va m'apporter une expérience comme celle-ci. L'année prochaine, je vais vivre toute seule dans une autre ville pour mes études. Avant ce stage, cela me terrorisait, maintenant plus du tout. Je sais que je me débrouille très bien seule, dans un pays étranger dont je ne parle pas la langue. J'ai fais mes premières courses toute seule, mes premières propres lessives, je cuisine (chose que je deteste faire normalement) avec plaisir.. 

J'ai toujours été quelqu'un de solitaire, ce qui a peut-être rendu le processus plus simple. Mais aujourd'hui, je suis heureuse d'être ici ! Ma famille vient tour à tour me voir, et je peux leur faire découvrir les beautés de la ville. 

Si vous avez l'occasion de voyager seule, au moins une fois dans votre vie, faites-le !

"Le voyage est la seule chose qu'on achète qui nous rend plus riche."

Célia.

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